Pour le 95ème test, un jeu pas forcément connu par les jeunes générations. Moi même, si je m'en souviens, c'est uniquement parce qu'il figurait dans les livrets que je lisais sans cesse.
Jaquette sympathique, mais ca ne veut rien dire : on est en 89 et les jaquettes n'ont parfois aucun rapport avec le contenu.
L'histoire d'après la boite :
- Citation :
- L'avenir de la galaxie Junos ne tient qu'à un fil. Le très diabolique Quatrième Empire est déterminé à dominer l'univers entier. Toutes les planètes qu'il rencontre sur son chemin sont envahies et écrasées sans aucune pitié. Vous êtes le dernier espoir de la Galaxie.
Bon, scénario lambda de tout shoot'em up, quoi.
Quand j'ai vu la sélection du niveau, j'ai commencé à me dire qu'il y avait probablement du lourd derrière tout ceci. Quelques recherches sur le web m'ont appris que Galaxy Force était à l'origine un jeu d'arcade sorti en 88 et tournant dans un cabinet sur vérins. Si le jeu est sorti en 89 sur MS, c'est parce que Sega venait enfin de réussir à caser le jeu sur une cartouche pour la 8 bits.
Une fois le premier niveau lancé, on sent le coté arcade, croyez moi !
Vous pilotez un vaisseau en vue de derrière. le bouton 1 sert à tirer au laser, le 2 à tirer des missiles à têtes chercheuses se dirigeant vers les cibles verrouillées (avec une petite croix). Comme After Burner, ok, mais la comparaison s'arrête là.
Déjà, votre vaisseau n'est pas détruit au premier tir : il dispose d'un bouclier qui passera au rouge à mesure des impacts. Vu ce qui arrive à l'écran, cette protection est la bienvenue.
D'autre part, la liberté de mouvement m'a semblé plus importante : le fond défile en fonction de la direction dans laquelle vous allez. Rassurez vous, impossible de faire demi-tour. Cette liberté est très appréciée car vous pouvez faire de jolies esquives.
Les quatre premiers niveaux fonctionnent sur le même modèle : une bataille aérienne/spatiale dans un premier temps, puis vous entrer dans un complexe. C'est surtout ici qu'on sent les efforts pour faire tourner le jeu sus la petite 8 bits : je suppose que dans l'arcade, on devait détruire quelque chose, abattre un boss, mais ici non. Durant ce stage, vous tirez sur les rares ennemis apparaissant et le principal but est d'éviter de se gauffrer sur les murs, surtout lorsque les couloirs tournent ( vous verrez une indication quand ce sera le cas).
Les conséquences de la conversion se voient aussi aux ennemis : en y regardant bien, il n'y en a pas beaucoup de différents.
Une fois les quatre premiers niveaux effectués dans l'ordre de votre choix, vous débuter automatiquement le cinquième et dernier, au cour duquel vous affronterez le grand méchant, un vaisseau qui vous tirera dessus selon plusieurs approches, jusqu'à ce qu'il soit éliminé.
Le jeu a été allégé au niveau du gameplay et de la diversité, mais quid du reste. Le reste, mesdames, messieurs, geeks, est une réussite : Sega a réussit à garder les éléments gagnants de l'arcade.
On peut déjà citer les graphismes, que j'ai trouvé impressionnant pour la console. On voit la limitations niveau nombre de couleurs de la console, mais pour le reste, franchement, j'ai aimé.
La bande-son est de très bonne qualité aussi : un petit air de jazz qui va bien avec les séquences rythmées de tir dans l'espace.
Niveau animation, je n'ai pas de reproche à faire : on sens que le framerate aurait pu être rapide qu'il aurait convenu à un processeur plus puissant. Malgré celà, le jeu est relativement fluide, et il n'y a aucun ralentissement ni clignotement. L'action est bien présente : on tire et on esquive en permanence.
Le jeu vous tiendra un moment, à moins de tricher ( le code pour l'invincibilité est très facile à réaliser). Vous avez cinq niveaux d'action frénétiques à battre, et une seule vie
Et là ou les développeurs ont poussé le perfectionnisme, c'est lorsque l'on voit leurs photos durant les crédits ! Les scanners/caméras de l'époque n'avaient pas la qualité actuelle, mais les gens sont reconnaissables, et il faut saluer l'effort : c'est la première fois que je vois ca dans un jeu !
Manette en mains, j'ai beaucoup apprécié. Même après 23 ans, le jeu reste sympathique : j'imagine très facilement l'effet qu'il a produit à sa sortie.