Test de After Burner

After Burner (SEGA, 1988).

Haaaa…After Burner, l’un des titres arcade majeurs de Yu Suzuki, datant de 1987! Le souvenir de la borne sur vérins en forme de cockpit qui vous secouait allègrement fait encore frissonner…C’était l’époque où l’arcade était une vitrine technologique, le théâtre d’expériences uniques et novatrices. Ce shoot’em up en « fausse » 3D à base de sprites zoomés accéda instantanément au rang de hit. Surfant sur l’engouement soulevé par le film « Top Gun », le jeu proposait une action ultra rapide aux commandes d’un avion de chasse F14. Logiquement, SEGA ne pouvait faire l’impasse sur une adaptation Master System. Ambition affichée : première cartouche 512Ko de la machine. Mais après le portage très méritant et par ailleurs réussi de Space Harrier, la sortie de piste fut pourtant douloureuse…
Graphiquement et en toute objectivité, le soft s’en tire pas trop mal. La perspective du jeu original a été reprise et le chasseur est de bonne taille. Le looping à 360° des décors a même été conservé, ce qui ne devait pas être une mince affaire pour les programmeurs de l’époque. Par contre, sans surprise, tout est bien plus dépouillé que dans l’opus Arcade. Dépouillé, on peut malheureusement reprendre le terme pour le gameplay et aussi le fun, quasi inexistant. L’action est molle et la confusion règne dans l’affichage et l’approche des ennemis. Le gros problème avec After Burner, c’est que si le fun n’est plus là, il n’a plus que l’ennui à offrir, étant extrêmement répétitif par nature. Ennui renforcé par le fait qu’il n’y a presque aucune variation dans les ennemis ou les décors.
Là où on touche à l’inacceptable, c’est sur la partie sonore : où sont passées les mélodies aujourd’hui mythiques de la version arcade ? Visiblement, même sur 3 voies et 4 octaves, l’effort n’a pas été fait de les transposer. On a donc droit à de « l’eau tiède » sortie d’on ne sait où. Autre point qui démontre qu’on s’est bien moqué de nous : un bug permet de dépasser allègrement le dixième niveau sans rien faire, juste en maintenant le chasseur en diagonale et en attendant que le temps passe.
Vous l’aurez compris, même pour l’époque, ce portage relève du gâchis. On se demande encore où est passé la taille mémoire imposante de la cartouche. Il est vrai que la barre était placée très haute pour la SMS, mais encore une fois, Space Harrier nous prouve que ce sont bel est bien les programmeurs d’After Burner qui ont préféré passer dessous (à moins que ce soit les mêmes, auquel cas, ils étaient déjà épuisés
)

un des jeux les plus relous de la console!

Beau test, pour un jeu qui fut une déception pour tous les Sega fan de l'époque !
Il aura fallu attendre le 32X..lol,...oui le 32X, pour avoir une conversion potable de ce hit d'arcade, celle de Space Harrier fut quand a elle sublime !!

une grosse déception pour moi aussi gamin alors que je bavais sur ce jeu dans les magasines, une fois le pad dans la main au bout de 2 min j'étais deg !
par contre me suis pris le after burner climax sur le psn et la ca déboite tout !

Je l'ai testé récemment et en effet j'avais rien manqué.

Moi j'aime bien

Moi j'ai toujours bien aimé, même si la réalisation est pas fantastique.

Je n'arrive pas à tenir plus de 2 minutes à ce jeu sans me crasher pour je ne sais quelle raison (touché par un avion ennemi, ok, mais comment, lequel?...) Du coup, ca ne me donne pas du tout envie de m'acharner.

Je sais que tu peux faire la moitié du jeux en restant en haut à gauche (ou à droite ça marche aussi) de l'écran...même pour les boss!!!
Mais arrivé à un certain niveau ça ne marche plus et là faut esquiver...ça se complique!!!

Du coup ca tue toute envie d'y jouer ca...

C'est clair